Les Femelles (The Female of the Species) est un recueil de nouvelles écrit par Joyce Carol Oates et publié en 2006 aux États-Unis (2007 en France). Chaque nouvelle a pour sujet principal une femme ou une fille, confrontée à la mort, le meurtre, par choix ou par nécessité.
Présentation
de l'éditeur : Elles s'appellent Poupée, Lucrétia ou encore
Kristine. Toutes semblent inoffensives. Derrière leurs visages
angéliques, un mal sournois se tapit, attendant le moment propice
pour se manifester : ce sont des tueuses. Joyce Carol Oates saisit au
vol cette fulgurance meurtrière et observe tranquillement le venin
agir et le sang se répandre.
Avec
l'aide de dieu : Folle amoureuse, Lucretia s'est
mariée à 18 ans avec Lucas Pitman, shérif adjoint du comté
de Saint-Lawrence. Après la mort de son coéquipier, Pitman se met à
boire et à changer. Au même moment, Lucretia commence à recevoir
des appels anonymes...
Papa dirait
que Pitman avait jeté un sort à sa fille unique ; quand il était
méchant, il disait que c'était sexuel et je reconnais que c'était
le cas : le pouvoir de Pitman sur les filles et les femmes était
sexuel, mais il n'y avait pas que ça, je le jure. Il y avait l'âme
de Pitman que l'on voyait dans ses yeux à certains moments, ou que
l'on sentait dans la chaleur de sa peau... une âme qui était pure
flamme, un bonheur sauvage comme un courant électrique qui le
traversait. Le seul fait de le toucher était dangereux, mais on ne
pouvait pas ne pas toucher !"
Banshee :
Une petite fille délaissée par sa mère, qui est occupée par son
nouveau compagnon et la réception qu'elle donne chez elle, prend
dans ses bras son petit frère encore bébé et commence l'ascension
de la tour de leur maison, jusqu'à se retrouver sur le toit...
Plus la jeune
fille grimpe, plus le stress augmente : une nouvelle palpitante,
écrite du point de vue de la petite fille.
Poupée :
une ballade du Mississippi : Poupée a onze ans et voyage
avec son père à travers les États-Unis. Se faisant passer pour une
jeune fille de treize ans que son père prostitue, elle rencontre des
hommes dans des hôtels et les tue...
C'est la
nouvelle que j'ai le moins aimée. Trop sanglante, trop perverse.
Ma préférée
? La carotide.
Madison au
Guignol : Mme G. est l'épouse d'un homme riche. Paranoïaque,
elle pense que tous les gens qui l'entourent parlent d'elle, rient
d'elle.
On disait
d'elle qu'elle était superficielle, vaniteuse. On disait d'elle que,
bien qu'elle laissât dans son sillage le plus séduisant des
parfums, "L'Heure bleue", elle n'avait pas de charme. On
disait d'elle, l'épouse d'une homme riche, on murmurait derrière
son dis en riant cruellement, qu'elle n'avait pas d'âme. "Mais
c'est elle que je cherche constamment. Où et comme je peux."
Obsession
: Une petite fille entend chaque nuit les cris de lapins dans
la cave de sa maison, bien que sa mère soutienne qu'elle rêve. Une
nuit, elle descend dans la cave...
J'ai bien aimé
cette nouvelle à nouveau écrite du point de vue d'une petite fille.
En parallèle de cette obsession sur les cris des lapins, l'auteur
revient sur les étranges circonstances de la mort du père, "brûlé
vif dans son lit".
Faim :
Kristine, en vacances avec sa petite fille Céci, rencontre
Jean-Claude avec qui elle va avoir une liaison. Petit à petit, elle
découvre les intentions peu honorables de Jean-Claude et se révèle
prête à tout pour sauvegarder sa petite famille.
Voilà une de
mes nouvelles préférées du recueil ! Plusieurs thèmes sont
évoqués : la passion, l'adultère, le crime crapuleux... Et
surtout, une femme forte, prête à tout.
Kristine a
découvert en elle que, oui, elle aime le secret. Elle aime le
risque, le danger. Son destin à part.
Dis-moi
que tu me pardonnes : Une mère écrit à sa fille pour lui
demander son pardon sur un événement arrivé quarante ans plus tôt.
Au fur et à mesure de la nouvelle, entre flashbacks et souvenirs de
la mère et de la fille, on découvre ce qui s'est passé il y a
quarante ans.
A travers cette histoire familiale, Joyce Carol Oates évoques les conflits raciaux et sociaux, avec le personnage d'Hiram Jones, homme de couleur et déficient mental, accusé à tort d'un meurtre, battu et interné dans un hôpital psychiatrique dans lequel il finira par mourir.
Ange de colère : Gilead rencontre une femme par hasard et voit en elle celle qui lui est destinée. Il commence à la suivre, la harceler, prêt à commettre l'irréparable pour elle.
Elle était seule avec le bébé. Cela m'excitait de la voir seule et de savoir qu'elle était une mère qui allaitait son bébé ; le corps de la femme sous les vêtements, ses seins beaux et cachés au monde mais pas à moi.
Ange de miséricorde : R. est une nouvelle infirmière, rattachée à la "Cité des damnés" ("royaume de l'Attaque et de la Tumeur"). Amoureuse d'un patient victime d'un accident de voiture qui a brisé son corps et son esprit, elle apprend l'existence de l'Ange de la Miséricorde. Cet Ange est en fait Agnes O'Dwyer qui exerçait des années plutôt dans la "Cité des damnées", euthanasiait ses patient.
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle qui alterne les voix de R. et d'Agnes intervenant à des époques différentes.
Au final, j'ai plutôt aimé ce recueil de nouvelles pas toujours égales, qui se lit ponctuellement, et qui m'a fait découvrir l'univers et l'écriture de Joyce Carol Oates, que j'ai hâte de retrouver dans un de ses romans (Les Chutes ? Blonde ?).
certaines nouvelles sont moins marquantes que d'autres, mais j'avais beaucoup aimé même si j'ai plus un faible pour ses romans, et notamment les deux que tu cites à la fin de ton billet
RépondreSupprimerJe suis tellement excité que mon mariage brisé ait été restauré. «Nous nous sommes réconciliés récemment, même si c'était difficile. Cela fait plus d'un mois maintenant, et tout semble être revenu à la normale. Il a commencé à mieux me traiter et ce fut un processus de guérison pour nous deux. Le cauchemar qui avait duré près de 2 ans avant notre rupture est enfin terminé. C’est comme si nous étions de nouveau amoureux! Nous avons tous deux mis le passé derrière nous et essayons d'avancer - et pour la première fois depuis longtemps, l'avenir s'annonce beaucoup plus radieux. Je ne peux pas exprimer avec des mots combien je suis reconnaissant Dr.Wealthy! C’est comme si nous avions finalement redécouvert les choses les unes sur les autres qui nous ont fait tomber amoureux en premier lieu. Tous les soucis et le stress ont tout simplement disparu. Merci Dr.Wealthy d'avoir sauvé mon mariage brisé et d'avoir ramené mon mari! ». Mon mari et moi vivons de nouveau heureux ensemble. Merci à Dr.Wealthy. Si vous avez un problème, contactez Dr.Wealthy maintenant et je vous garantis qu'il vous aidera à le contacter via wealthylovespell@gmail.com WhatsApp +2348105150446
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