dimanche 23 février 2014

Swap Fantaisie : j'ai reçu mon colis !

En novembre dernier, je me suis inscrite au Swap Fantaisie de mon amie Nelly, la super blogueuse de Pincée de Fantaisie. Le principe d'un swap est simple : on constitue un colis de cadeaux souvent selon une thématique définie à l'avance, on l'envoie à une autre personne désignée par tirage au sort (le plus fréquemment) et on reçoit également un colis ! Pour ce swap-là, pas de thématique, mais quelques petites exigences : le colis doit contenir un objet rouge, une carte et un petit truc fait à la main.

J'ai eu la chance de recevoir un colis de la formidable Kiki la Fée, créatrice bourrée de talent qui nous fait partager son univers pétillant rempli de couleurs et de pois sur sa boutique en ligne et son blog.

Et voici le colis que j'ai reçu en photo :

Joie !! Bonheur !!
Alors en détails, ça nous donne :
- une très belle pochette rouge à pois blancs et une belle sardine fleurie porte-clé (ou bijou de sac, comme on veut !), deux créations de Kiki la Fée herself
- des cartes, dont une qui vient de Londres, qui vont décorer mes murs tout blancs
- un coffret pour cupcakes (des caissettes et des piques trop mignons pour décorer) pour la grande gourmande que je suis
- une petite boite qui contenait des graines mystères : mystère résolu, ce sont des graines de pois (évidemment) de senteur
- le livre Le Petit Prince, chef d’œuvre intemporel
- et une petite bague fleur très originale qui méritait bien sa photo à elle toute seule :



Le tout était emballé avec soin, et avec plein de petits mots gentils ! On voit vraiment que la "Fée du Swap" y a mis beaucoup de cœur, et ça m'a vraiment touchée. Alors merci beaucoup !!!
Et merci à Nelly qui a organisé ce super swap !

Quant à moi, j'ai envoyé mon colis chez Hélène, du blog Les Mets tissés. Cela m'a permis de découvrir toutes ces bonnes recettes qui font voyager et surtout saliver ! Si vous voulez découvrir le colis que j'ai envoyé en photo, c'est par ici.

jeudi 20 février 2014

Mélo de Frédéric Ciriez



Le roman de Frédéric Ciriez se compose de trois parties bien distinctes les unes des autres : on a trois histoires différentes, trois personnages qui se croisent à peine et  une écriture particulière à chaque partie.

La première partie est centrée sur un syndicaliste en mal de vivre, qui roule dans Paris sans but, si ce n’est celui de se suicider. Je n’ai pas accroché à cette partie-là : l’écriture m’a paru complexe, difficile à suivre, on passe du passé au présent sans prévenir et il ne se passe pas grand-chose. Même le personnage, qui est quand même sur le point de se tuer, n’a suscité d’intérêt ou de compassion chez moi.

"Le cœur bat dans sa cage, sent confusément l'appel sanglant du crépuscule. Il aimerait sortir, gigoter à l'air libre, se taire, mais il cogne comme le soleil au-dehors, qui a entamé sa lente descente vers l'ouest et prépare sa sortie. Le conducteur ébloui a mis ses lunettes de navigateur à cordon souple. Son portable vibre. Il lit : VIENS MOURIR CE SOIR."

La deuxième partie a été une belle surprise. J’ai découvert Parfait, conducteur de camion poubelle à Paris. Mais il est surtout un sapeur, c’est-à-dire un membre de la Société des ambianceurs et des personnes élégantes (SAPE). C’est une mode vestimentaire qui vient du Congo, haute en couleurs et en excentricité. Et Parfait en est le parfait exemple ! Si le début de son histoire est peu ragoûtant (car il nous emmène faire la tournée de ramassage des poubelles dans les quartiers de Paris), la suite est très intéressante : j’ai découvert l’univers de la SAPE, j’ai vu Parfait se transformer en sapeur et lancer des défis à d’autres membres, c’était amusant et rafraichissant, bref un régal !

"Je passe un slip boxer arlequin jaune et vert,
une chemise de soie jaune électrique,
mes boutons de manchettes en argent massif gravés P & P, 
une cravate courte en lézard argenté, 
un pantalon cigarette jaune électrique, 
une ceinture en lézard argenté."

Enfin, la troisième partie suit un tout autre personnage : Barbara, jeune femme d’origine chinoise, vendeuse ambulante sur patins à roulettes de gadgets en tout genre. Avec elle, on roule dans Paris, d’un quartier touristique à un autre, on fait des affaires et on croise toutes sortes de gens. Barbara est aussi une étudiante dans une grande école de commerce (la vente ambulante lui permet de payer ses études) et une amoureuse malheureuse… Cette troisième partie était plutôt bien, mais je l’ai trouvée plus courte et le personnage de Barbara aurait mérité plus de développement, dommage !

"Barbara patinait sur des rollers de freeskate Powerslide Hardcore Evo à chaussures de carbone et platine de magnésium extra light modèle 2013. Elle slalomait présentement sur les trottoirs près de l'Opéra où, à sa manière, elle dansait mieux que les petits rats qui souffraient en rang sur la pointe des pieds."

Mélo est donc une lecture en demi-teinte, avec des hauts et des bas, qui a quand même réussi son pari : celui d’émouvoir. J’ai découvert un auteur très intéressant, au style complexe, qui m’a surprise avec son roman en trois parties que l’on pourrait presque dissocier les unes des autres.

Lu dans le cadre du Prix Océans.

lundi 10 février 2014

De là, on voit la mer de Philippe Besson

Louise est un écrivain à succès, qui a besoin de s'isoler de temps en temps pour écrire. Elle quitte Paris, et son mari François qui a l'habitude de la voir s'éloigner et toujours finir par revenir vers lui, pour l'Italie. C'est dans la villa d'une amie à Livourne qu'elle trouve l'inspiration, partageant son temps entre écriture et balade sur le port maritime. Elle rencontre Luca et une intense relation se noue, malgré leur différence d'âge. Un grave accident la rappelle à Paris auprès de son mari.

L'histoire est très banale : une femme mûre et intelligente qui se voit revivre dans les bras d'un bel étalon italien, macho et fils à maman comme il faut, et un mari délaissé, faible qui tente un acte désespéré pour la faire revenir. Forcément, quand j'ai vu que le roman prenait cette tournure, j'ai été un peu déçue, mais j'ai persévéré dans l'espoir d'une surprise, en vain. Philippe Besson traite la fin d'une relation et le début d'une autre de façon simple et efficace (on a quand même envie de savoir où ça nous mène), mais qui manque cruellement d'originalité.

Si on passe outre, on a affaire à une belle écriture, très proche du réel, où chaque pensée cachée, chaque vérité derrière les mots et les actions des personnages est détaillée. J'ai aimé ce côté très introspectif du roman : tout est écrit à la troisième personne, mais on est vraiment dans la tête des personnages et on connaît leurs pensées, leurs sous-entendus, leurs non-dits.

De là, on voit la mer n'est pas un coup de cœur. C'est un roman lu très vite, quand même apprécié, mais qui laisse un arrière goût de déjà-vu trop présent.

Extrait : Il faudrait probablement s'interroger sur l'enchaînement des circonstances, sur cette fatalité étrange qui fait qu'un accident en entraîne un autre, ou sur ces trajectoires qui bifurquent considérablement juste parce qu'elles ont frôlé un obstacle minuscule.
En réalité, si on s'interroge si peu, c'est sans doute parce que, la plupart du temps, on ne change rien à ce qui devait arriver.

jeudi 6 février 2014

Prix Océans : deuxième sélection arrivée !



 La sélection de février du Prix Océans est arrivée dans nos boites aux lettres.

Impossible de grandir de Fatou Diome, éditions Flammarion : Salie est invitée à dîner chez des amis. Une invitation apparemment anodine qui la plonge dans la plus grande angoisse. Pourquoi est-ce si "impossible" pour elle d’aller chez les autres, de répondre aux questions sur sa vie, sur ses parents ? Pour le savoir, Salie doit affronter ses souvenirs. Poussée par la Petite, son double enfant, elle entreprend un voyage intérieur, revisite son passé : la vie à Niodior, les grands-parents maternels, tuteurs tant aimés, mais aussi la difficulté d’être une enfant dite illégitime, le combat pour tenir debout face au jugement des autres et l'impossibilité de faire confiance aux adultes. A partir de souvenirs personnels, intimes, Fatou Diome nous raconte, tantôt avec rage, tantôt avec douceur et humour, l'histoire d'une enfant qui a grandi trop vite et peine à s'ajuster au monde des adultes. Mais n'est-ce pas en apprivoisant ses vieux démons qu'on s'en libère ? "Oser se retourner et faire face aux loups", c'est dompter l'enfance, enfin.

De là, on voit la mer de Philippe Besson, éditions Julliard : Une villa en Italie, le soleil trop fort, des ferries qui font la traversée vers les îles, une romancière qui peine à finir un livre, un jeune officier de l'Académie navale, un accident de voiture à des centaines de kilomètres, l'enchaînement des circonstances, la réalité qui rejoint la fiction, la fin d'un amour, le commencement d'un autre peut-être. 
Dans ce roman plus personnel qu'il n'y paraît, l'auteur de L'Arrière-saison dresse le portrait d'une femme puissante et de deux hommes fragiles, en proie à des hésitations sentimentales.

Mélo de Frédéric Ciriez, éditions Verticales : La veille du 1er mai 2013, deux hommes et une femme circulent dans les rues de Paris et de sa proche banlieue : un syndicaliste au bord du suicide, un sapeur congolais chauffeur de camion-poubelle et une jeune Chinoise vendeuse de briquets. Trois personnages qui se croisent à peine et vont bientôt glisser dans la nuit. Quel feu les consume ? Mélo.
Avec sa langue incarnée, généreuse et imagée, Frédéric Ciriez s'impose ici comme un témoin de l'infra-ordinaire, des invisibles qui hantent notre réalité.




Premières réactions en lisant les 4e de couverture :
- Je vais voyager ce mois-ci :  rues de Paris et sa banlieue, Sénégal et Italie !
- Je vais découvrir de nouveaux auteurs : Fatou Diome et Frédéric Ciriez et en redécouvrir un autre, Philippe Besson lu il y a longtemps déjà
- Deux des romans de ce mois-ci proposent une histoire avec deux hommes et une femme (Mélo et De là, on voit la mer) : c'est le trio qui fonctionne bien dans les romans ?
- J'ai l'impression d'avoir affaire à des romans et des styles très différents et ça me plaît !

Vous retrouverez mes chroniques sur mon blog et les chroniques des autres membres du jury sur le site du Prix Océans.


samedi 1 février 2014

Emma & Chloé : box bijoux de créateurs

J'en ai testé des box : box de thé, box de produits de beauté, box de produits bio... J'adore ce concept : recevoir des produits surprises tous les mois, l'impatience qui croit quand approche la fin du mois, les belles découvertes, et parfois aussi quelques déceptions. Et puis un jour, j'ai tout arrêté, le temps d'utiliser tous ces produits qui étaient venus remplir ma boite aux lettres tous les mois pour mon plus grand plaisir. 

Jusqu'à ce que je découvre la box Emma & Chloé qui nous envoie tous les mois un bijou de créateur, depuis déjà un an. J'ai été séduite par l'originalité et la qualité des bijoux des box précédentes que j'ai vues sur leur site et je me suis donc lancée dans l'aventure...

Première box reçue aujourd'hui même, celle de janvier, et très très belle découverte !

On commence par découvrir une élégante boite noire...



Qui contient des jolies cartes calendrier, La Gazette Emma&Chloé présentant la créatrice du mois et remplie conseils et tutos, et surtout le pochon contenant le bijou du mois...


Fin du suspense : le bijou du mois est la Manchette Infinie du créateur Quinto Belle :


J'aime beaucoup : c'est fait main, c'est fin, chic et raffiné. On dirait de la dentelle et ça épouse parfaitement le poignet. J'ai eu le modèle en métal doré à l'or bleuté (il existe aussi en métal doré à l'or jaune) et j'en suis très contente. Pour une première box, c'est un coup de cœur !

La box Emma & Chloé est vendue au prix de 22 euros (19 euros et 3 euros de frais de port) et les frais de port sont offerts à partir de la formule 3 mois. Mais Emma & Chloé, c'est aussi une boutique en ligne qui vend les produits reçus dans les box et d'autres bijoux des créateurs présentés chaque mois. Les abonnés bénéficient de 20% de réduction. C'est une bonne idée pour découvrir l'univers d'un créateur qui nous a plu !