mardi 28 janvier 2014

Le Chat dans le cercueil / KOIKE Mariko

Hariu, jeune fille d'une vingtaine d'années, rêve d'être peintre. Quand on lui propose de devenir le professeur particulier de la fille de Kawakubo Gôro en échange de cours de peinture, elle saute sur l'occasion. Elle part alors vivre chez les Kawabuko et y rencontre Momoko et sa très belle chatte blanche Lala. Entre Momoko et Lala, une étrange relation s'est tissée. Lala est la seule amie de Momoko qui ne la quitte plus, ne fréquente pas d'enfants de son âge et en vient parfois à la considérer comme sa propre mère (sa "vraie" mère ayant disparu). Avec beaucoup de tact et de tendresse, Hariu cherche sa place auprès de Momoko et tombe en même temps amoureuse de Gôro. Lorsque Gôro se met à fréquenter la magnifique Chinatsu, la paisible vie de la maison Kawabuko s'évanouit jusqu'au drame final...

Le Chat dans le cercueil est un "roman à suspense psychologique". En effet, tout joue sur la tension qui se développe petit à petit à la lecture de ce roman. Dès le début, on sait qu'on avance vers un terrible drame. C'est Hariu âgée de cinquante ans qui raconte ses souvenirs à sa dame de compagnie et le lecteur devine que quelque chose s'est passé et l'a marquée à jamais. Ce roman se dévore plutôt qu'il ne se lit, dès le moment où on entre dans le vif de la narration.

Kamabuko Gôro fait office d'exception, dans le Japon d'après-guerre, car il est "l'unique habitant de son quartier à avoir adopté exactement le même mode de vie que les Américains". Il m'a d'ailleurs fait un peu penser à Gatbsy (de Fitzgerald) car il organise une ou deux fois par mois de grandes fêtes chez lui, où invités et non-invités, modèles, actrices, amis et collègues, se pressent. Derrière cette image un peu insouciante que l'auteur nous livre, on imagine facilement quelque chose de plus lourd, de secret : "Ou bien se donnait-il l'apparence d'un homme sans mémoire tandis que reposait à jamais au fond de son cœur un souvenir odieux, l'humiliation de la guerre ?".

Le plus étrange, c'est la très forte relation qu'entretient Momoko avec sa chatte Lala : rien n'existe à part Lala qui semble douée d'une intelligence humaine et avec laquelle Momoko parvient très bien à communiquer. Si Hariu parvient à intégrer leur monde, ce n'est pas le cas de Chinatsu, compagne de Gôro, qui développe une jalousie inquiétante et presque malsaine envers Lala qui conduira au drame final. 

Je ne veux pas vous en dévoiler plus mais je vous conseille vivement la lecture de ce petit roman si vous aimez le Japon, le suspense et les chats !

jeudi 23 janvier 2014

Jeune fille vue de dos / Cécile Nannini

Ce roman n'en est pas vraiment un. C'est plutôt un journal, rempli d'anecdotes, de courts paragraphes et parfois de poèmes. C'est le journal d'une jeune femme qui y transcrit ses pensées, ses lectures, ses voyages, ses rencontres...

La narratrice est une jeune femme intelligente, cultivée, qui adore lire et découvrir de nouvelles choses, et j'ai d'abord apprécié ses notes sur les livres et les auteurs qui l'accompagnent pour un temps et ses morceaux de sa vie qu'elle nous fait partager. Elle voyage beaucoup, flâne dans les rues des villes qu'elle visite, passe d'une gare à une autre, d'un verre de vin dans un bar à un autre... 

Malheureusement, j'ai vite trouvé que le récit tournait en rond. Dès le début, on est pourtant prévenus : 
"Je n'arrive à faire face à rien. On ne peut me voir que de dos. C'est le journal de cette incapacité. [...] De toute façon, il ne se passe rien avec moi.

Et cela continue : "Je suis en prison à l'intérieur de moi et j'étouffe. Comme si la flamme me bouffer au lieu de me faire avancer. Plus je vieillis, plus je ne sens perdue".

On a affaire à une jeune femme autocentrée, déconnectée de la réalité, paumée, qui ne parvient pas à avancer (mais est-ce qu'elle essaie vraiment ?), qui n'arrive pas à écrire, déprimée. Mais à aucun moment, je n'ai pu ressentir de compassion ou d'affection pour elle, j'ai juste eu envie de la secouer en lui disant "Allez, réveille-toi et bouge-toi un peu, tu n'as plus 15 ans !! Essaie de faire quelque chose de ta vie". D'ailleurs, je n'ai même pas bien compris quel était son problème (la difficulté d'écrire ? la solitude ?), ni où l'auteur voulait en venir. On attend à chaque nouvelle page, un rebondissement, une prise de conscience, un changement dans le personnage, mais rien de rien...

Cette lecture, qui débutait bien, a mal fini... Je ne suis pas du tout parvenue à m'identifier et à m'attacher à cette jeune femme narratrice de son journal, mais peut-être que d'autres lecteurs ont su apprécié ou apprécieront ce roman, rythmé par l'écriture de Cécile Nannini qui, au demeurant, est précise, fluide et agréable à lire.


Publié en février 2013 aux éditions Mémoire d'encrier et lu dans le cadre du Prix Océans.

jeudi 16 janvier 2014

Les fourmis rouges d'Edith Serotte

Marie-Claudine, d'origine haïtienne mais montréalaise dans son cœur, quitte sa ville, ses proches et son travail qu'elle aime, pour suivre son compagnon Arnaud en Guadeloupe, qui a obtenu un bon poste dans l'entreprise familiale. Elle y découvre une toute autre vie à laquelle elle va devoir s'habituer et rencontre la famille d'Arnaud, qui ne l'accepte pas vraiment. Pire, elle attend en vain un permis de travail et se retrouve totalement désœuvrée alors qu'Arnaud semble prendre ses distances avec elle...

Proche d'un journal intime, ce court roman tourne autour de Marie-Claudine, ses pensées, ses souvenirs. Elle regrette Montréal et sa vie d'avant, et régulièrement nous emporte avec elle au Québec. Il faut dire qu'elle se sent bien seule, son compagnon Arnaud est pris par son travail alors qu'elle ne parvient pas à en trouver un, elle n'a pour seule compagnie que son chat, dans une ville dont elle ne connaît rien ni personne. C'est donc pour elle un véritable choc culturel, et Edith Serotte évoque ce mélange de cultures par des expressions québécoises et du créole guadeloupéen qui parsèment le roman.

J'ai bien aimé suivre les déambulations de Marie-Claudine dans Pointe-à-Pitre et à Montréal. Ce personnage m'a intéressée, elle est volontaire, un peu perdue, amoureuse et déterminée, mais je regrette que l'intrigue ne soit pas plus développée, mieux menée et moins centrée autour de Marie-Claudine.

Extrait : Moi, je vois la mer au bout de ma rue. Cette déclaration fait systématiquement rire Arnaud. Mais, la mer est belle et bien là, obsédante et entêtante comme un parfum capiteux. Elle est là immobile, insaisissable par-dessus les toits ornés d'antennes satellites des maisons blanches. Je la devine encore plus aux mâts des navires de croisière qui redessinent mon horizon. Des navires gigantesques qui accostent le ventre lourd, chargé de victuailles, de souvenirs et de fantasmes.

Lu dans le cadre du Prix Océans.

lundi 13 janvier 2014

Retour sur MP2013 : les manifestations "populaires"

Après mon premier bilan sur les musées et expositions qui ont participé à la richesse de Marseille-Provence 2013, j'aimerais revenir sur les manifestations populaires qui ont rythmé l'année 2013 et auxquels j'ai pu participé. Par "manifestations populaires", j'entends les grands événements festifs qui ont été organisés pour MP2013 qui ont rassemblé des milliers, voire des centaines de milliers de personnes.

Le week-end d'ouverture 12-13 janvier

MP 2013 a commencé officiellement le samedi 12 janvier à Aix-en-Provence par un parcours d'art contemporain à travers la ville. L'occasion de voir les arbres du Cours Mirabeau habillés de rouges et de pois blancs et de découvrir les principaux monuments d'Aix avec un autre regard.




A Marseille, il fallait attendre 17h30 pour voir partir la Parade des Lumières partir du Grand Littoral, pour rejoindre le centre ville dans la soirée. Et à 19h précises, autour du Vieux-Port, a eu lieu la Grande Clameur : pendant 5 minutes, des performances musicales, des chants, des cris pour faire le plus de bruit possible. J'en garde un souvenir mitigé : un beau spectacle de jets d'eau dans le bassin du Vieux-Port, mais pas assez de bruit et un manque de coordination pour cette petite clameur. Heureusement le reste du programme de la soirée était sympathique : on pouvait se balader dans différents lieux du centre ville pour y découvrir différentes manifestations artistiques. Certains endroits étaient beaucoup trop fréquentés (je pense au Cours d'Estienne-d'Orves et son magnifique cirque aérien dont je n'ai pu apercevoir qu'un bout) mais l'ambiance était familiale, bon enfant et j'en garde un souvenir très positif.

Sculptures de glace à la tronçonneuse
Parade de sons et lumières sur le Cours Belsunce
Enfin, le lendemain, étaient organisées des Chasses au 13'Or sur tout le territoire de MP2013 l'occasion de repartir à la découverte de sa ville et de visiter des quartiers méconnus. Malheureusement, la pluie était au rendez-vous ce dimanche, mais les organisateurs et les commerçants qui ont participé étaient tous aimables et sympathiques.


Le Vieux-Port entre flammes et flots 3-4 mai

La Cie Carabosse nous a invité à une balade nocturne autour du Vieux-Port décoré de flammes : des structures en forme de fontaines, fleurs, boules géantes ou lianes sur lesquelles s'enflamment plus de 6000 pots en terre. Il y avait même une passerelle pour traverser le Vieux-Port, un petit concert de musique et des automates. J'ai adoré cette promenade poétique dans une ambiance encore une fois très gentille.






Révélations, épisode 5, Château d'If, 4-7 septembre

"Révélations", c'est le nom d'une saga de lumière et de feu, réalisée par le Groupe F, et répartie en 8 épisodes sur le territoire de MP 2013. J'ai pour ma part pu assister à l'épisode n°5 qui avait lieu au Château d'If. Bien que marseillaise, je n'avais jamais mis le pied sur l'île du Château d'If, jusqu'à cette nuit-là. D'étranges personnages silencieux tout habillés de lumières nous ont accueilli et accompagné sur l'île où nous pouvions admirer les projections d'images sur le fort, le spectacle de feu qui illuminaient à intervalles réguliers le toit, les installations sonores et les danses et acrobaties des hôtes mystérieux qui occupaient le château... Bref, ce fut une balade insolite et inoubliable.

Les personnages de lumière prennent la pose pour nous !
Projections sur le Château d'If

Le Fort-prison s'enflamme !
Toutes les Révélations en photos ici : magnifique !


Métamorphoses Acte 1, Le Grand Bavardage sur la Canebière, 22 septembre

Métamorphoses est un festival en trois parties organisé par Lieux publics, Centre national de création installé à Marseille. Trois rendez-vous ont eu lieu : acte 1 autour de la Canebière, acte 2 autour de la gare St Charles et acte 3 sur la place Bargemon. 
Le 22 septembre, le haut de la Canebière était fermé à la circulation pour l'installation d'un grand banquet convivial et festif. L'idée était la suivante : sur chaque table, des spectacles (théâtre, contes, poésie...) animaient le banquet et à chaque sonnerie de cloches, toutes les 20 minutes, les participants se déplaçaient pour assister à un autre tableau. Côté mets, un appel à tartes avait été lancé et les Carrioles de la Friche étaient aussi là pour nous restaurer. Un de mes plus beaux souvenirs de MP 2013 : je peux maintenant dire qu'un jour, j'ai participé à un banquet tout à fait loufoque où j'ai mangé au beau milieu de la Canebière avec des centaines d'autres marseillais !


Et oui on mange et on marche sur la table !
Le banquet était ouvert à tous !

C'est l'heure du conte !



Voilà mon bilan de MP 2013 côté grands événements ! Je n'ai pas toujours pris de photos, alors il manque Cuisines en Friche, l'Acte 2 de Métamorphoses à la gare Saint-Charles, le dernier épisode de Révélations qui a clôt MP 2013 le 31 décembre avec une féérie des eaux et un grand feu d'artifices... Et puis il y a tout ce que j'ai raté à mon grand regret : Transhumances, E-topie, Révélations à Aix... Heureusement, le site de MP 2013 fait son bilan en photos et en vidéos et c'est juste magnifique.

vendredi 10 janvier 2014

Le Peintre d'éventail / Hubert Haddad

Matabei se retire du monde après un terrible accident qui a causé la mort d'une jeune fille. Il jette son dévolu sur la paisible pension de dame Hison, en pleine nature, et se lie d'amitié avec le vieux jardinier, Osaki. Ce dernier est en fait un peintre d'éventail et un poète talentueux, dont Matabei va devenir le disciple et le successeur. A la pension, il rencontre les habitués des lieux et le jeune Xu Hi-han dont il va chercher à faire l'éducation. Xu Hi-han, le narrateur, nous rapporte les dernières paroles de Matabei, sa vie et son œuvre.

"L'histoire vraie de Matabei Reien - celle qui concerne les amateurs de haïkus et de jardins - commence vraiment ce jour d'automne pourpre où dame Hison l'accueillit dans son gîte."

Hubert Haddad emmène le lecteur dans un Japon merveilleux comme j'en ai toujours rêvé, un Japon contemplatif où le temps s'écoule différemment, rythmé par les changements de saison, un Japon où la nature est omniprésente. Le jardin de la pension de dame Hison est un paradis sur terre où la flore et la faune s'épanouissent grâce aux bons soins de Maître Osaki et de Matabei.
Mais cette nature paisible et harmonieuse peut aussi se déchainer à tout moment, entrainant destruction et chaos. Ce Japon à deux visages, régulièrement secoué par des tremblements de terre, Hubert Haddad réussit parfaitement à le saisir, nous faisant basculer d'un monde idyllique à un état apocalyptique.
Quand ce ne sont pas les forces de la nature, ce sont les passions des hommes qui viennent troubler la communauté sereine de la pension...

Le Peintre d'éventail est aussi un roman sur la transmission, de Maître Osaki à Matabei, puis de Maître Matabei à Xu Hi-han : transmission de l'Art, la peinture sur éventail et la poésie, et d'un savoir-faire, la création d'un jardin parfait. C'est cet apprentissage et l'amitié et le respect qu'il éprouve pour son maître qui sauvent Matabei de sa solitude et lui réapprennent à aimer.

"Le manuel du parfait jardin de maître Osaki se nichait donc, dessins et poèmes, dans les pliures de ses trois lots d'éventails. Après l'enseignement oral, indispensable, Matabei découvrit ainsi l'enseignement réservé au seul initié posthume. Chaque éventail ouvert était tout à la fois une page du secret et un coup de vent dans les bonheurs du jardin."

La beauté et la poésie de l'écriture d'Hubert Haddad sont parvenues à me faire voyager dans un Japon plein de grâce, où la nature, majestueuse et terrible, est un personnage à part entière.

C'est donc une très belle lecture pour commencer le Prix Océans, dont je suis juré, et je vous invite à visiter le site pour découvrir les avis des autres membres du jury.

samedi 4 janvier 2014

Retour sur MP2013 : musées et expositions

2013 a été une année particulière pour l'ensemble des Marseillais puisque Marseille (et ses alentours) était Capitale européenne de la Culture. Ce titre, qui existe depuis 1985, met en lumière chaque année une ou plusieurs villes européennes qui créent, à cette occasion, toute une série de manifestations, d’infrastructures et d'événements culturels.

Ce début d'année est pour moi l'occasion de faire un retour en arrière et en photo sur ce que j'ai pu voir en 2013 ! Et on commence d'abord par les expositions et les musées (construits ou rénovés à l'occasion).

Bien sûr, il y a le Mucem (Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée), de l'architecte Rudy Ricciotti, ouvert en juin 2013 qui a su me ravir autant par son architecture à la fois brute et élégante, que par sa programmation culturelle avec ses deux grandes expositions "Le Bazar du Genre" et "Le noir et le bleu".

Le Mucem vu de nuit

A travers la dentelle bétonnée du Mucem...

Le Fort St Jean et la passerelle qui le relie au Mucem

Le Fort St Jean rénové

Le Grand Port maritime de Marseille mettait à disposition pour 2013 un énorme bâtiment situé sur les quais : c'était le J1 qui est maintenant fermé, mais qui a su apporter à Marseille un très bel espace d'exposition et  une programmation culturelle riche (expositions de photos, ateliers pour les enfants, des conférences, de la musique...). Deux grandes expositions ont eu lieu : "Méditerranées. Des grandes cités d'hier aux hommes d'aujourd'hui " et "LC au J1. Le Corbusier et la question du brutalisme". 



L'architecte était aussi peintre et sculpteur.

Le Musée d'Histoire de Marseille a lui été rénové et modernisé pour 2013. J'en parlais déjà ici.


La Villa Méditerranée (architecte : Stefano Boeri), juste à côté du Mucem, a été inaugurée en avril 2013, et propose des parcours permanents ou des cycles, des expositions, conférences, films, spectacles... autour de la Méditerranée contemporaine, dans le but de donner toutes les clés au public pour en comprendre les différents aspects.

© Villa Méditerranée

La Fondation Regards de Provence a réhabilité l'ancienne station sanitaire de Marseille pour y construire le Musée Regards de Provence qui propose un film documentaire sur la mémoire de la station sanitaire, mais aussi des expositions de peinture et de photographies. Allez-y faire un tour, le bâtiment offre un beau panorama et des expos intéressantes : jusqu'au 6 janvier pour "Regards d'artistes sur Marseille Provence", 23 février pour "La Provence : terre de rencontres entre artistes et écrivains" et 4 mai pour "Femmes en Provence et en Méditerranée".

Le Mai à Nice, Raoul Dufy, expo Provence terre de rencontres

Le rêve de Salvador Dali, expo Femmes en Provence et Méditerranée

En faisant ce bilan, je me rends compte du nombre et de la diversité des structures culturelles qui ont été créées ou rénovées pour 2013. Et encore, je n'ai pas tout visité : il y a le Musée Borély, le Muséum d'Histoire Naturelle qui ont aussi été rénovés. Tout comme le Musée des Beaux-Arts qui a accueilli l'exposition "Le Grand atelier du Midi" (vue et aimée) et qui ouvre fin janvier pour qu'on puisse enfin aller voir les collections permanentes du Musée. Et enfin le FRAC PACA qui a été transféré en 2013 dans un nouveau bâtiment à la Joliette.

Certaines de ces structures culturelles n'ont pas vocation à perdurer au-delà de 2013 : le J1 et le Pavillon M, lieu emblématique de MP2013, qui devrait rester, dans une moindre mesure, un lieu d'informations sur les événements en cours et à venir à Marseille. 

Pour les autres, j'attends avec impatience leur programmation pour cette année, et j'espère que 2014 sera aussi riche en culture et découvertes que l'a été 2013.
 
J'en profite pour vous souhaiter à tous une très bonne année 2014 remplie de bonheur !