Il y a quelques temps, j'évoquais ici l'achat de Une touche d'amour de Jonathan Coe. Finalement, j'ai commencé ma lecture de cet auteur avec La Maison du sommeil, acheté peu de temps après dans un vide-grenier (encore) et dont le résumé me tentait encore plus.
Jonathan Coe est un auteur britannique né en 1961. Auteur de plusieurs romans, il remporte le succès, et le prix Femina étranger en 1995, avec Testament à l'anglaise (What a curve up !). Publié en 1997, La Maison du sommeil (The House of Sleep) remporte le prix Médicis étranger en 1998.
Jonathan Coe est un auteur britannique né en 1961. Auteur de plusieurs romans, il remporte le succès, et le prix Femina étranger en 1995, avec Testament à l'anglaise (What a curve up !). Publié en 1997, La Maison du sommeil (The House of Sleep) remporte le prix Médicis étranger en 1998.
La Maison du sommeil met en scène plusieurs personnages qui ont presque tous un rapport plus ou moins complexe avec le sommeil et les rêves : Sarah est narcoleptique et a parfois du mal à distinguer ses rêves et la réalité, Grégory aime espionner les gens pendant leur sommeil, Robert fait un rêve récurrent et incompréhensible depuis qu'il est petit, Terry dort quatorze heures par jour car il trouve dans ses rêves le qu'il pense être le paradis et Ruby déverse un flot de paroles lorsqu'elle dort. Tous se rencontrent pour la première fois à Ashdown, résidence universitaire, "énorme, grise et imposante", "à une vingtaine de mètres de la falaise à pic" (p.16). De ce cadre lugubre, émerge une atmosphère de mystère. Des liens se créent entre les personnages, qui deviennent amis ou amants. Robert tombe fou amoureux de Sarah, qui, après avoir été plus d'un an avec Grégory, est en couple avec Veronica, comédienne. C'est la fin de leurs études, le moment est venu de faire des plans pour l'avenir, quand soudain Robert disparaît. Est-il parti à la recherche de sa sœur jumelle, dont il a été séparé à la naissance comme l'a rêvé Sarah ?
Une dizaine d'années plus tard, la résidence d'Ashdown, plus lugubre et vide que jamais, est devenue une étrange clinique spécialisée dans la recherche sur le sommeil dirigée par le Docteur Grégory Dudden, et son bras droit, Cleo Madison. Les anciens étudiants d'Ashdown, séparés, ont fait des choix de vie et de carrière différents. Quand Terry, devenu journaliste et insomniaque, se révèle capable de participer sans s'endormir au Cinéthon de Londres où sont diffusés 134 films d'affilée, Grégory l'invite à faire un séjour dans sa clinique pour étudier son cas. Sarah, quant à elle, toujours narcoleptique, est hantée par le départ soudain de son ami Robert.
Pas de suspense, j'ai adoré La Maison du sommeil ! Vraiment. L'histoire est passionnante, avec tout un tas d'éléments reliés les uns aux autres, liens que l'on découvre au fur et à mesure de la lecture, avec toujours la même surprise, le même "ah mais oui bien sûr !". Il est d'ailleurs difficile de résumer l'intrigue complexe sans trop en dévoiler. Une note de Jonathan Coe précise dès le début que l'histoire se déroule sur deux périodes : les années 1983-1984 (chapitres impairs) et la deuxième quinzaine de juin 1996 (chapitres pairs), ce qui facilite la compréhension du lecteur qui navigue d'une période à l'autre. J'ai beaucoup aimé le fait que chaque scène, chaque situation, chaque élément de l'histoire (ou presque) qui apparaît un peu flou au début soit repris et expliqué plus tard, ce qui dénoue peu à peu l'intrigue, mais laisse le suspense intact. C'est comme le film Le Sixième sens de Michael Mann : l'auteur dissémine des indices un peu partout, que l'on ne voit pas à la première lecture. Ce qui fait de La Maison du sommeil, un livre qui mérite d'être relu. Pour autant, ce n'est pas un livre parfait : j'ai moins aimé certaines scènes exagérées, voire invraisemblables. Mais ce fut pour moi une belle découverte, à tel point que j'ai enchaîné ma lecture directement sur Testament à l'Anglaise du même auteur.
Une dizaine d'années plus tard, la résidence d'Ashdown, plus lugubre et vide que jamais, est devenue une étrange clinique spécialisée dans la recherche sur le sommeil dirigée par le Docteur Grégory Dudden, et son bras droit, Cleo Madison. Les anciens étudiants d'Ashdown, séparés, ont fait des choix de vie et de carrière différents. Quand Terry, devenu journaliste et insomniaque, se révèle capable de participer sans s'endormir au Cinéthon de Londres où sont diffusés 134 films d'affilée, Grégory l'invite à faire un séjour dans sa clinique pour étudier son cas. Sarah, quant à elle, toujours narcoleptique, est hantée par le départ soudain de son ami Robert.
Pas de suspense, j'ai adoré La Maison du sommeil ! Vraiment. L'histoire est passionnante, avec tout un tas d'éléments reliés les uns aux autres, liens que l'on découvre au fur et à mesure de la lecture, avec toujours la même surprise, le même "ah mais oui bien sûr !". Il est d'ailleurs difficile de résumer l'intrigue complexe sans trop en dévoiler. Une note de Jonathan Coe précise dès le début que l'histoire se déroule sur deux périodes : les années 1983-1984 (chapitres impairs) et la deuxième quinzaine de juin 1996 (chapitres pairs), ce qui facilite la compréhension du lecteur qui navigue d'une période à l'autre. J'ai beaucoup aimé le fait que chaque scène, chaque situation, chaque élément de l'histoire (ou presque) qui apparaît un peu flou au début soit repris et expliqué plus tard, ce qui dénoue peu à peu l'intrigue, mais laisse le suspense intact. C'est comme le film Le Sixième sens de Michael Mann : l'auteur dissémine des indices un peu partout, que l'on ne voit pas à la première lecture. Ce qui fait de La Maison du sommeil, un livre qui mérite d'être relu. Pour autant, ce n'est pas un livre parfait : j'ai moins aimé certaines scènes exagérées, voire invraisemblables. Mais ce fut pour moi une belle découverte, à tel point que j'ai enchaîné ma lecture directement sur Testament à l'Anglaise du même auteur.
Ah je suis contente que tu aies aimé, avec Testament à l'anglaise, c'est mon J. Coe préféré. Quel plaisir de lecture ! Tu vas voir Testament est encore plus fort, je trouve
RépondreSupprimerJe suis en train de lire "Testament à l'anglaise", j'aime beaucoup. Effectivement, il est plus fourni, plus grinçant, même si je ne comprends pas forcément toutes les références à la politique anglaise.
RépondreSupprimerHâte de connaitre ton avis final ! Parfois il faut effectivement s'accrocher, mais c'est passionnant (enfin je trouve !)
RépondreSupprimerJ'ai également Testament à l'anglaise dans ma PAL depuis 4 mois (sur les conseils de Delphine, hé hé la vilaine) et j'ai hâte de m'y mettre, mais voilà, les LC et les livres voyageurs...et pas assez de temps, tu comprends la suite...
RépondreSupprimerP.S : hORS-SUJET mais as-tu reçu mon mail avec l'adresse de Violette pour le DVD ?
Oh oui je comprends Asphodèle ! Surtout que Testament à l'anglaise ne se lit pas non plus en cinq minutes.
RépondreSupprimerOui j'ai bien reçu l'adresse (je t'ai répondu d'ailleurs) mais j'ai eu un souci avec mon enveloppe à bulles qui était trop petite. Je dois aller en chercher cet après-midi après le boulot et normalement, c'est posté demain !
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