Un écrivain africain se découvre une allergie au papier. Sur les
conseils de son docteur, il quitte Mexico et se retrouve dans un village
du Yucatán. Il y rencontre des rescapés de la guerre du Guatemala, dont
Teresa, auteur d'un journal de guerre. Fasciné par ces écrits,
l'écrivain va aider Teresa à construire son récit. En même temps, l'idée
d'un roman lui vient à l'esprit...
Le roman aborde des thèmes difficiles comme le génocide, l'exil, la perte des racines, tout en conservant une pointe d'humour qui allège le récit. En effet, le narrateur rencontre des personnages hauts en couleurs qui peuplent le récit et y vont de leur petite histoire. En même temps, l'écrivain essaie de vaincre son allergie au papier et lui vient l'idée d'écrire un roman sur Léa, une de ses connaissances, devenue concubine du meurtrier de son père et de son époux. Il y a donc plusieurs bouts d'histoire qui se croisent : celle de l'écrivain, celle de Léa, celle de Teresa...
J'ai bien aimé les réflexions de l'auteur sur l'oralité de la littérature africaine et sur l'importance de la langue maternelle, notamment pour des exilés. Koulsy Lamko lui-même a quitté son pays natal, le Tchad, pendant la guerre civile, et a habité de nombreux pays. Mais j'ai été rapidement lassée par l'écriture de l'auteur qui se perd parfois dans des délires poétiques. Je regrette un manque de construction, voulu par l'auteur, qui ont rendu ce roman déroutant. Je n'ai pas accroché, à tel point que je ne suis pas parvenir à lire Les racines du Yucca jusqu'au bout, roman sûrement pas fait pour moi.
Ce livre fait partie de la sélection du Prix Océans.
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