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jeudi 17 septembre 2015

[Série TV] UnREAL : gros coup de coeur

De gauche à droite : Constance Zimmer, Josh Kelly, Shiri Appleby

Diffusée depuis le 1er juin 2015 sur la chaîne américaine Lifetime, cette série a été crée par Marti Noxon et Sarah Gertrude Shapiro.

UnREAL nous emmène dans les coulisses d'une émission de télé-réalité, Everlasting, une sorte de Bachelor, où le but du jeu pour les candidates est de séduire Adam Cromwell, riche et beau héritier incarné par Freddie Stroma.

Casting d'UnREAL : aucune fausse note

Rachel Golberg (Shiri Appleby) travaille sur le show en tant que productrice. Sa mission principale ? Manipuler les candidates et Adam pour pimenter un peu l'émission, créer des rebondissements et  permettre à ses pouliches d'atteindre la finale. Rachel est véritablement douée pour son job, même si elle est parfois torturée par les remords et regrette le manque d'éthique et de morale de son travail qui a aussi ruiné sa vie personnelle. Des candidates au prince charmant, en passant par Rachel, les l'équipe technique d'Everlasting et jusqu'à la productrice en chef, Quinn King (incarnée par la pétillante Constance Zimmer) tous ou presque manipulent et se font manipulés à leur tour. C'est bien Quinn la véritable reine qui, elle, n'en a rien à faire de la morale ! J'adore !

Nuit et jour les candidats sont surveillés depuis la salle des commandes
Une piscine, de l'alcool et des filles en bikini : quoi de mieux pour la télé-réalité ?


On se régale à suivre leur coups tordus et les multiples rebondissements de la série. Pas une seconde d'ennui avec ces dix épisodes qui s'enchaînent à une vitesse folle grâce à un rythme extrêmement bien contrôlé et des dialogues savoureux. Une deuxième saison est déjà prévue. A voir absolument !



mardi 12 mai 2015

[Série TV] : Wayward Pines



Wayward Pines débarque en mai 2015 sur la chaîne télévisée américaine Fox. Réalisée par Chad Hodge et M. Night Shyamalan himself, elle est tirée du roman éponyme de Blake Crouch et promet de nous embarquer dans une histoire qui recèle bien des mystères.

Ethan Burke, joué par Matt Dillon, est un agent secret qui enquête sur la disparition de deux autres agents, dans une petite ville d'Idaho, Wayward Pines. Victime d'un accident de voiture, il se réveille à l'hôpital de Wayward Pines. Ses affaires personnelles ont disparu, et l'infirmière particulièrement étrange qui s'occupe de lui élude ses questions de plus en plus pressantes. Sans téléphone portable, impossible de joindre son travail et sa femme qui s'inquiète de sa disparition. Ethan Burke se rend vite compte que quelque chose ne tourne pas rond avec les habitants de cette petite bourgade à première vue bien tranquille. Beverly, une barmaid jouée par Juliette Lewis, est sa première alliée à Wayward Pines et lui permet de découvrir le corps torturé et mutilé d'un des agents disparus. Ethan Burke ne peut même pas prévenir les services secrets : alors qu'il essaie de quitter la ville, il revient sans cesse à son point de départ...

Wayward Pines nous plonge dans un univers inquiétant, où les habitants prisonniers ou non, cachent tous quelque chose et où la notion de temps ne semble pas être la même qu'ailleurs... L'histoire, bien qu'un peu déjà-vue (on la compare beaucoup avec Twin Peaks), m'a semblé prometteuse et j'ai hâte de découvrir la suite qui, j'espère, tiendra la route. Dix épisodes sont d'ores-et-déjà prévus. Chapeau aussi pour le générique de cette série, j'aime beaucoup l'effet "ville de poupée".

Voici la bande-annonce et quelques photos histoire de vous donner envie :




samedi 14 mars 2015

[Série TV] : Fortitude de Simon Donald

Et si on parlait un peu séries télé sur le blog ? Je viens de découvrir Fortitude, une série britannique réalisée par Simon Donald et dont le premier épisode a été diffusé le 29 janvier 2015 sur Sky Atlantic.



Fortitude est le nom d'une petite ville au cœur de l’Arctique : 713 habitants et 3000 ours polaires. Autant dire qu'il vaut mieux prendre son fusil avec soi quand on part se balader aux alentours. Parlons-en des ours d'ailleurs : la toute première scène du pilote est assez sanglante et  montre, de loin heureusement, un ours dévorant un homme encore vivant. Henry Tyson, incarné par Michael Gambom (oui Dumbledore), qui passait par là, se loupe un peu en voulant abattre l'ours avec son fusil, puisqu'il tire dans le pauvre homme, qui meurt sur le coup. Mais, Dan Andersen, shérif de Fortitude, qui, comme par hasard, se trouvait déjà sur les lieux, convainc Henry de partir et de ne rien dire. 

Trois mois plus tard, la gouverneur Hildur Odegard, jouée par Sofie Gråbøl (l'héroïne aux fameux pulls en laine de la série The Killing) souhaite construire un hôtel dans un glacier près de Fortitude pour attirer les touristes. Mais le professeur Charlie Stoddart, qui devait lui remettre un rapport autorisant la construction, hésite au nom de la science. Car un homme a tenté de lui vendre la carcasse de ce qui pourrait être un mammouth : et si d'autres carcasses existaient encore dans le glacier ? Alors qu'Hildur vante, auprès des possibles investisseurs dans la construction de son hôtel, la tranquillité de la vie à Fortitude, l'endroit le plus sûr du monde, le professeur Stoddart est assassiné, non pas par un ours comme on aurait pu le croire étant donné ses blessures. C'est Vincent Rattrey, un autre scientifique venu à Fortitude pour étudier le comportement étrange des animaux, qui découvre le corps. Il devient ainsi le premier suspect pour le shérif Andersen, qui comme par hasard se trouvait encore sur les lieux du crime avant l'arrivée de Vincent. Arrive alors de Londres, l'inspecteur-chef Eugene Morton, pour faire la lumière sur les récents événements. Autant dire que le shérif Andersen n'est pas pas, mais alors pas du tout, content de voir un étranger enquêter à Fortitude.

Ajoutons à la trame principale d'autres personnages, une histoire d'amour et d'adultère, un enfant mystérieusement malade après une balade dans l'arctique, et on obtient une série qui s'annonce plutôt bien après avoir vu le pilote.

Fortitude  se veut thriller psychologique, mêlant angoisse et (légère) horreur, le tout dans une petite communauté, dans les magnifiques paysages de l'Arctique. Bon en fait, elle a été tournée principalement en Islande, pour l'extérieur, mais ça reste beau et dépaysant malgré tout ! Reste à savoir si la suite sera à la hauteur du pilote, mais ça me semble bien parti. 

La bande-annonce : 


Quelques photos :

Eugene Morton, Hildur Odegard, shérif Dan Andersen © Sky Atlantic 
Henry Tyson © Sky Atlantic



vendredi 29 novembre 2013

[Ciné] Les garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne

Guillaume Gallienne est acteur, scénariste, réalisateur et sociétaire de la Comédie-Française (rien que ça). Dans ce film, il évoque son enfance et l'éducation qu'il a reçue. Il part d'une phrase que sa mère disait, "Les garçons et Guillaume, à table", qui l'ont conduit à se considérer différemment de ses frères et à croire qu'il était une fille. 

Les garçons et Guillaume, à table !,  c'était d'abord un spectacle, créé en 2008, que je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de voir. Mais, j'ai pu admirer le talent de Guillaume Gallienne dans ce film. Car non seulement il l'a réalisé, mais il interprète aussi les deux rôles principaux : le sien et celui de sa mère. Et c'est un génie ! Il nous fait rire, nous émeut, nous touche. Tout est bien rythmé et s'enchaîne plutôt bien, même si le dénouement arrive un peu trop vite. L'interprétation de sa propre mère est divine. Totalement obsédé par elle, elle lui apparaît parfois, toujours pour commenter de manière sarcastique ce qu'il fait . Mon ami et moi, et la salle entière, avons beaucoup rigolé. Certes, il y a des moments d'humour un peu "prout prout" (je pense à la scène du lavement avec Diane Kruger en guest), mais le reste du film est une suite de sketches ou presque, avec un humour délicat et sensible. Quel bonheur le remake de Sissi l'impératrice et sa belle-mère par Guillaume Gallienne, ou la plongée dans la piscine avec comme musique de fond "Dont leave me now" de Supertramp !



Les garçons et Guillaume, à table ! est un film écrit avec beaucoup de sensibilité. On part quand même d'un quasi traumatisme, d'un garçon qui croyait être une fille parce que sa mère lui donnait une éducation différente (d'ailleurs, on ne sait pas trop si c'est parce qu'elle aurait voulu une fille ou une autre raison, ce n'est pas vraiment le sujet du film). On y voit tout une flopée de psychologues (tous bien drôles) que Guillaume consulte, on le voit pleurer, se chercher. Mais ouf, on ne tombe jamais dans le pathos. Ce qui ressort, c'est l'amour qu'il porte à sa mère, un amour qui le pousse à l'imiter, dans ses gestes, sa voix, ses paroles. Un amour qui le pousse aussi à observer les femmes en général, à les admirer pour pourvoir être comme elles, et puis finalement à les aimer. Ce film est un hommage aux femmes, et à sa mère en particulier. Et c'est un film réussi : en plus d'être drôle, il est touchant et plus complexe qu'on n'y croirait. Bref, une pépite que je vous conseille vivement !


jeudi 31 octobre 2013

Gravity d'Alfonso Cuarón [Cinéma]


"Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l'univers. Le silence assourdissant autour d'eux leur indique qu'ils ont perdu tout contact avec la Terre - et la moindre chance d'être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d'autant plus qu'à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d'oxygène qu'il leur reste.
Mais c'est peut-être en s'enfonçant plus loin encore dans l'immensité terrifiante de l'espace qu'ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre..." (Allociné)


Encore un film catastrophe dans l'espace ? Voilà ce que je me suis d'abord dit. Mais allez, George Clooney et Sandra Bullock au casting, Cuarón à la réalisation, en plus c'est en 3D et un film dans l'espace ça s'y prête bien, alors pourquoi pas ? Et bien, je n'ai pas été déçue.

Ce qui m'a le plus impressionnée, c'est Sandra Bullock. C'est la star du film, celle qui crève l'écran. Bon en même temps, ce n'est pas compliqué, ils sont deux acteurs à se partager l'écran. Enfin trois, mais pas longtemps, et je ne compte pas Ed Harris, parce que oui, Ed Harris est aussi au générique, dans le rôle de ... "Mission control Voice" (la voix du mec qui contrôle depuis la NASA à Houston). Le duo d'acteurs fonctionne bien mais s'il n'est pas forcément original : l'astronaute expérimenté en fin de carrière prend en main le Dr Ryan Stone pour sa toute première expédition dans l'espace. Si George Clooney apporte la touche humoristique du film, c'est Sandra Bullock qui porte toute la tension dramatique du film. Et tension il y a : du début à la fin, j'ai serré les fesses ! Heureusement que le film ne dure qu'1H30 d'ailleurs ! Si j'ai plutôt l'habitude de voir Sandra Bullock dans des comédies romantiques, elle excelle aussi dans ce rôle.

Et tout autour d'eux, il y a l'espace, ce vide et ce silence à la fois magnifiques (les vues de la planète, les aurores boréales) et angoissants : comment ne pas se sentir perdu et minuscule quand, lâché en plein milieu de l'espace, vous avez perdu tout contact avec la Terre ? Les images sont très belles, les effets spéciaux réussis, sans oublier la musique qui participe avec brio à l'ambiance du film.
Dans certains films, j'ai parfois été déçue de la 3D (en fait, dans certains films, on se demande pourquoi ils ont mis de la 3D), mais ici, cela fonctionne plutôt bien avec les personnages en apesanteur et les débris qui foncent vers nous à toute vitesse. Comme d'habitude, je me fais avoir et je recule d'instinct ma tête !

Bref, je pense que c'est un film à voir au cinéma, pas chez soi sur un petit écran, car on doit y perdre beaucoup. Alors n'hésitez pas !


Bande-annonce du film :