La sélection de février du Prix Océans est arrivée dans nos boites aux lettres.
Impossible de grandir de Fatou Diome, éditions Flammarion : Salie est invitée à dîner chez des amis. Une invitation apparemment anodine qui la plonge dans la plus grande angoisse. Pourquoi est-ce si "impossible" pour elle d’aller chez les autres, de répondre aux questions sur sa vie, sur ses parents ? Pour le savoir, Salie doit affronter ses souvenirs. Poussée par la Petite, son double enfant, elle entreprend un voyage intérieur, revisite son passé : la vie à Niodior, les grands-parents maternels, tuteurs tant aimés, mais aussi la difficulté d’être une enfant dite illégitime, le combat pour tenir debout face au jugement des autres et l'impossibilité de faire confiance aux adultes. A partir de souvenirs personnels, intimes, Fatou Diome nous raconte, tantôt avec rage, tantôt avec douceur et humour, l'histoire d'une enfant qui a grandi trop vite et peine à s'ajuster au monde des adultes. Mais n'est-ce pas en apprivoisant ses vieux démons qu'on s'en libère ? "Oser se retourner et faire face aux loups", c'est dompter l'enfance, enfin.
De là, on voit la mer de Philippe Besson, éditions Julliard : Une villa en Italie, le soleil trop fort, des ferries qui font la traversée vers les îles, une romancière qui peine à finir un livre, un jeune officier de l'Académie navale, un accident de voiture à des centaines de kilomètres, l'enchaînement des circonstances, la réalité qui rejoint la fiction, la fin d'un amour, le commencement d'un autre peut-être.
Dans ce roman plus personnel qu'il n'y paraît, l'auteur de L'Arrière-saison dresse le portrait d'une femme puissante et de deux hommes fragiles, en proie à des hésitations sentimentales.
Mélo de Frédéric Ciriez, éditions Verticales : La veille du 1er mai 2013, deux hommes et une femme circulent dans les rues de Paris et de sa proche banlieue : un syndicaliste au bord du suicide, un sapeur congolais chauffeur de camion-poubelle et une jeune Chinoise vendeuse de briquets. Trois personnages qui se croisent à peine et vont bientôt glisser dans la nuit. Quel feu les consume ? Mélo.
Avec sa langue incarnée, généreuse et imagée, Frédéric Ciriez s'impose ici comme un témoin de l'infra-ordinaire, des invisibles qui hantent notre réalité.
Premières réactions en lisant les 4e de couverture :
- Je vais voyager ce mois-ci : rues de Paris et sa banlieue, Sénégal et Italie !
- Je vais découvrir de nouveaux auteurs : Fatou Diome et Frédéric Ciriez et en redécouvrir un autre, Philippe Besson lu il y a longtemps déjà
- Deux des romans de ce mois-ci proposent une histoire avec deux hommes et une femme (Mélo et De là, on voit la mer) : c'est le trio qui fonctionne bien dans les romans ?
- J'ai l'impression d'avoir affaire à des romans et des styles très différents et ça me plaît !
Vous retrouverez mes chroniques sur mon blog et les chroniques des autres membres du jury sur le site du Prix Océans.
- J'ai l'impression d'avoir affaire à des romans et des styles très différents et ça me plaît !
Vous retrouverez mes chroniques sur mon blog et les chroniques des autres membres du jury sur le site du Prix Océans.
J'ai hâte de lire tes avis ^^
RépondreSupprimerBientôt, bientôt ! Ça va commencer avec le roman de Philippe Besson !
SupprimerPour moi aussi, 3 découvertes totales: des auteurs que je n'ai jamais lus....
RépondreSupprimerTu commences par quoi ? J'espère qu'on fera de belles découvertes !
SupprimerMélo et Fatou Diome sont deux échecs, imoossible d'aller plus loin que 50 ou 60 pages ( mélo, je n'y comprends rien, Diome, me saoule grave).
SupprimerQuant à Besson, va falloir que je 'y mette, mais sans enthousiasme....
Oh mince, je viens à peine de commencer le roman de Fatou Diome, j'espère que ça ira. Et si pour Mélo tu essayais de passer directement à la deuxième partie ? Tu vas voir, ce n'est pas du tout pareil !
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