mercredi 17 février 2016

Patte de velours, oeil de lynx de Maria Ernestam

Sara et Björn, un couple de jeunes gens, s'installent à la campagne dans une belle maison qu'ils viennent de rénover. Tout semble idyllique au début : leurs voisins, Lars et Agneta, sont charmants et d'agréable compagnie et Sara s'attaque avec plaisir à la transformation de son jardin. Mais voilà, Alexander, le chat des voisins, défend son territoire avec vigueur et terrorise leur petite chatte Mishka. Les relations de voisinage se détériorent petit à petit, d'autant plus quand de sombres histoires anciennes sont révélées...

Oui j'avoue, j'ai craqué sur ce roman en premier lieu pour la couverture : n'est-il pas craquant ce chat tout mouillé ? Mais, j'avais aussi envie de découvrir un peu la littérature suédoise et le résumé de ce roman, qui promettait suspense et tension, me paraissait idéal.

Maria Ernestam décrit plutôt bien le côté obscur des relations de voisinage (curiosité, jalousie, voyeurisme...) avec un humour bien dosé et la tension monte au fur et à mesure de notre lecture. Mais, le roman retombe un peu comme un soufflé, si j'ose dire, car malheureusement, ce roman est très court, trop court ! Il manque de profondeur, et les quelques cent pages ne permettent pas à l'histoire, pourtant plutôt intéressante, de bien se développer. J'aurais aimé en savoir plus sur le passé des personnages, j'aurais aimé plus d'intrigue et de rebondissements. Tout se termine très vite et c'est bien dommage !

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