A Meiringen en Suisse, l'accès à l'hôtel Baker Street est enfin dégagé après une grosse avalanche. Mais les pompiers découvrent un horrible spectacle : tous les résidents sont morts dans d'étranges circonstances, et notamment les dix universitaires venus participer à un grand colloque sur Sherlock Holmes. Que s'est-il passé ? C'est l'intelligent et mystérieux commissaire Lestrade qui enquête sur les lieux du drame, en parcourant les notes et indices laissés par les victimes.
Je dois vous avouer que je n'ai lu aucun roman d'Arthur Conan Doyle mettant en scène Sherlock Holmes. Mon idée du personnage et de l'univers vient surtout de la formidable série télé britannique Sherlock (avec Benedict Cumberbatch). C'est donc en novice que j'ai attaqué ce roman qui se présente comme un hommage à Sherlock Holmes et aussi à Agatha Christie. En effet, impossible de ne pas faire un parallèle entre ce roman et Les dix petits nègres, deux huis-clos dans un hôtel isolé du reste du monde où tous les résidents meurent les uns après les autres. Le parallèle s'arrête là, car ici, avec Le mystère Sherlock, on est complètement et assurément dans le registre comique.
J.M. Erre a choisi de créer des personnages complètement loufoques et décalés qui nous réjouissent avec leurs extravagances et leurs caractères : le professeur Gluck qui aime utiliser les redoutables techniques de son maitre pour analyser et déduire tout et surtout n'importe quoi ; Jean-Patrick Perchois persuadé d'entendre la voix de Sherlock Holmes ; Eva von Gruber entièrement refaite et siliconée de la tête aux pieds ; le professeur McGonaghan dont l'objectif principal est de coucher avec Eva ; Dolorès Manolete tourmentée par sa foi chrétienne et ses envies de meurtre ; Jorge Rodriguez aussi séduisant que les "mollusques viscéroconques du Mozambique" ; le professeur Durieux, professeur avant d'être un homme, accompagné d'un étudiant, Benjamin Rufus ; et enfin le jeune Oscar venu remplacé son père accidenté. Tous sont venus se battre pour obtenir la chaire d'holmésologie de la Sorbonne, et c'est le professeur Bobo, vieillard sénile, qui devra désigner l'heureux élu à la fin du colloque. On observe tous ces surprenants personnages, à travers les yeux d'Audrey qui, déguisée en employée d'hôtel, enquête sur les Holmésiens.
C'est donc là le principal atout du roman de J.M. Erre : des personnages comiques qui donnent lieu à des dialogues savoureux s'enchaînant à toute vitesse. Côté intrigue, il n'y a pas de grande surprise concernant la résolution de l'enquête, mais la fin ouvre des perspectives bien plus intéressantes ! Au final, la lecture de ce roman est agréable et permet d'entrer dans l'univers de Sherlock Holmes de façon très plaisante, ce qui m'a donné envie de lire les romans d'Arthur Conan Doyle, un très bon point !
Je dois vous avouer que je n'ai lu aucun roman d'Arthur Conan Doyle mettant en scène Sherlock Holmes. Mon idée du personnage et de l'univers vient surtout de la formidable série télé britannique Sherlock (avec Benedict Cumberbatch). C'est donc en novice que j'ai attaqué ce roman qui se présente comme un hommage à Sherlock Holmes et aussi à Agatha Christie. En effet, impossible de ne pas faire un parallèle entre ce roman et Les dix petits nègres, deux huis-clos dans un hôtel isolé du reste du monde où tous les résidents meurent les uns après les autres. Le parallèle s'arrête là, car ici, avec Le mystère Sherlock, on est complètement et assurément dans le registre comique.
J.M. Erre a choisi de créer des personnages complètement loufoques et décalés qui nous réjouissent avec leurs extravagances et leurs caractères : le professeur Gluck qui aime utiliser les redoutables techniques de son maitre pour analyser et déduire tout et surtout n'importe quoi ; Jean-Patrick Perchois persuadé d'entendre la voix de Sherlock Holmes ; Eva von Gruber entièrement refaite et siliconée de la tête aux pieds ; le professeur McGonaghan dont l'objectif principal est de coucher avec Eva ; Dolorès Manolete tourmentée par sa foi chrétienne et ses envies de meurtre ; Jorge Rodriguez aussi séduisant que les "mollusques viscéroconques du Mozambique" ; le professeur Durieux, professeur avant d'être un homme, accompagné d'un étudiant, Benjamin Rufus ; et enfin le jeune Oscar venu remplacé son père accidenté. Tous sont venus se battre pour obtenir la chaire d'holmésologie de la Sorbonne, et c'est le professeur Bobo, vieillard sénile, qui devra désigner l'heureux élu à la fin du colloque. On observe tous ces surprenants personnages, à travers les yeux d'Audrey qui, déguisée en employée d'hôtel, enquête sur les Holmésiens.
C'est donc là le principal atout du roman de J.M. Erre : des personnages comiques qui donnent lieu à des dialogues savoureux s'enchaînant à toute vitesse. Côté intrigue, il n'y a pas de grande surprise concernant la résolution de l'enquête, mais la fin ouvre des perspectives bien plus intéressantes ! Au final, la lecture de ce roman est agréable et permet d'entrer dans l'univers de Sherlock Holmes de façon très plaisante, ce qui m'a donné envie de lire les romans d'Arthur Conan Doyle, un très bon point !
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